Nouveaux métiers à l’heure de la transition énergétique
Certains emplois manquent d’attractivités, notamment les techniciens de maintenance et d'exploitation mais également les métiers du numérique. C’est pourquoi il est intéressant aujourd’hui de travailler sur la perception que l’on se fait de ces métiers, sur leur mode de recrutement et de sourcing.

Nous avons collaboré avec
Dans un contexte de révolution écologique et numérique, avec notamment la transition énergétique qui s’accélère, il est important de s’interroger sur l’attractivité, où la question du rapport à la communication apparaît.
Identification du contenu des métiers de l’énergie et de leur évolution au regard des révolutions technologique et climatique :
– Quelles sont les activités exercées par les techniciens ?
– Quelles nouvelles compétences sont attendues ?
– Comment les révolutions digitales et écologiques transforment-t-elles les métiers de l’énergie ?
Identification des freins et des obstacles à l’attractivité des métiers techniques de l’énergie :
– Comment sont perçus les métiers de l’énergie (représentations) ?
– Quelle influence ont les pouvoirs publics et les prescripteurs (école, famille), sur le choix de s’orienter ou non vers les métiers de l’énergie ?
– Quels pourraient-être les autres obstacles à l’attractivité de ces métiers ?
Proposition d’actions concrètes permettant de renouveler les représentations autour des métiers techniques de l’énergie et d’en améliorer l’attractivité :
– Quels imaginaires créer pour attirer les publics visés ? Quels outils privilégier ?
– Quelles pratiques RH s’agit-il de requestionner, notamment au niveau du recrutement (profil et formation requise) ?
Pour comprendre les différentes caractéristiques, un technicien a été suivi, de sa formation à l’exercice du métier, afin de relever les spécificités actuelles et à venir qui peuvent constituer des curseurs et des leviers d’action. Le concept d’autonomie comme “capacité pour un individu ou un collectif à mettre en œuvre ses propres normes de fonctionnement et à agir selon ses propres décisions” a été mobilisé. Cette notion, au cœur des débats contemporains qui participent à construire un nouveau rapport au travail, nous permet de travailler les deux formes de reconnaissances, salariale et sociale. Salariale tout d’abord, comme principe central d’une organisation et définit des conditions d’exercice du métier spécifiques aux techniciens. Sociale, car la conquête de l’autonomie dans son activité apparaît aujourd’hui comme un marqueur important de la valeur sociale accordée à un métier.
Chef·fes de projet :
Simon d'Hénin
Designer
Stagiaires assigné·e·s :
Adélie Guiltat
Management de projet
Adrien Cuttaz
Architecture ENSAPLV
Gianni Fachinetti
Philosophie
Laken Ganemtore
Sciences politiques
Mariam Fofana
Histoire des relations internationales
Martin Vuichard
Ingénieur
Oskar Bellaich
Ingénieur
Oussama Bennora
Ingénieur