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De septembre 2017 à février 2018

Usages des nouveaux outils numériques au sein de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale

Ministère de l’Intérieur dont le pilote interne est l’Ecole Nationale Supérieure de la Police (ENSP)
Contexte

Dans le cadre du premier appel à projet d’étude stratégique et prospective du ministère de l’intérieur, le CNAM et l’UTT se sont associés en partenariat avec le Centre Michel Serres pour proposer à la Police Nationale une étude des nouveaux usages du digital par les gardiens de la paix, les officiers et les commissaires, étude qui doit déboucher sur des propositions innovantes (projet e.générationnel).

 

La direction de la police nationale est consciente du fait que de nombreux usages informels du numérique sont mis en oeuvre par ses agents, gardien de la paix, officiers et commissaires dans le cadre de leurs missions et plus largement de leur relation à la population. Consciente des enjeux considérables du numérique, elle va prochainement déployer de nouveaux outils accessibles sur tablette « Néo » permettant d’utiliser de nombreuses applications professionnelles en mobilité.

Objectifs

Le projet a pour objectif de favoriser la prise de décisions sur l’évolution des outils numériques. L’équipe a créé un prototype de questionnaire qui a fait l’objet d’un déploiement auprès d’un échantillon d’agents de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale.

Résumé

La généralisation des nouveaux outils numériques au sein de la Police et de la Gendarmerie soulève de nombreuses questions relatives à leur impact sur l’organisation du travail et sur la fonction de cadre dirigeant. Les technologies sont en constante évolution et leur obsolescence rapide interroge quant à la pérennité des outils mis en place au sein d’un service. À ce jour, aucune mesure des usages des outils numériques par les différentes promotions d’officiers et de commissaires n’a été effectuée.

 

Pourtant la Police et la Gendarmerie doivent s’adapter à l’accélération des usages du numérique. Les habitudes relationnelles du hors travail influencent les relations professionnelles induisant un risque de contournement des canaux officiels qui pourrait poser des problèmes organisationnels ainsi que de sécurité.

Une des hypothèses de départ était que l’écart générationnel était une des sources du problème du fait de l’écart entre les jeunes agents supposés faire partie d’une génération Y plus à l’aise avec le numérique et les anciennes générations à des postes de commandement. Cependant la variable d’âge ne s’est pas révélée déterminante dans l’échantillon que nous avons étudié. Les usages professionnels informels du numérique que nous avons observé, dans les relations entre les agents comme avec le public et les partenaires, concernent potentiellement toutes les classes d’âge.

 

Notre étude nous a conduit, au vu des observations réalisées avec les agents, à comprendre que ceux-ci appréciaient la démarche participative. Durant les immersions nous avons remarqué la créativité des agents dans leur travail et leur adaptation aux contraintes opérationnelles. En ce sens l’équipe rejoint le constat réalisé par le professeur en management de l’innovation du MIT Von Hippel qui considère que l’utilisateur n’est plus seulement une source d’innovation mais aussi un acteur qui y participe directement. Il semble donc important d’inclure l’agent dans le processus d’innovation.

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Chef·fes de projet :

Manuel Zacklad

Chef de Projet (Cnam)

Binglu Gu

Expert au chef de projet (Cnam)

Stagiaires assigné·e·s :

Afaq Akhlaq

Psychologie sociale

Diane Beaulieu

Design

Bettina Bouete

Droit, Histoire

Elvire Cavallini

Sciences de l’éducation

Max Mietkiewicz

Droit des affaires

Numérique
Habitat
Agriculture
Santé
Éducation
Travail
Transports
Recherche
Culture, patrimoine et sport
Services
Urbanisme, territoires
Environnement